Qui suis-je?
Biographie

Elle est aussi récipiendaire de plusieurs bourses octroyées par la Fondation de soutien aux arts de Laval. Ayant fait ses études sous la supervision de madame Anne Robert, Pascale touche à plusieurs styles musicaux, allant du classique à la musique populaire. Elle est active également au sein de petits groupes de musique de chambre présents dans des funérailles, mariages ou autres événements corporatifs depuis plusieurs années.
Au fil des ans, Pascale s’est produite sur de nombreuses scènes au sein de différents orchestres ou ensembles, tels l’Orchestre symphonique de Longueuil, l’Orchestre symphonique de Gatineau, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, l’Orchestre symphonique de Laval ou l’Ensemble Arkea, pour ne nommer que ceux-ci.
À titre d’enseignante, Pascale occupe une charge au sein de l’école Curé-Antoine-Labelle de la commission scolaire de Laval. Elle est une enseignante dynamique qui de par son ouverture et sa polyvalence est en mesure de juger des habiletés de ses élèves et de les motiver depuis près de 20 ans. Son enseignement de même que ses expériences variées font d’elle une artiste polyvalente qui sait adapter son style à de multiples genres musicaux.
Aujourd’hui et depuis plusieurs années, Pascale partage principalement sa passion de la musique entre l’interprétation du violon, l’enseignement et en tant qu’orchestratrice pour différents ensembles. Faire une différence auprès des familles eu deuil fait maintenant partie de ses priorités.
Histoire
Mon enfance a baigné dans la musique. Toute petite, je commençais le violon et une foule de projets musicaux ont faits partie de ma vie. Mon principal public était ma famille. Ma grand-mère maternelle était très religieuse et appréciait tout particulièrement les Ave Maria. Lorsqu’elle a appris qu’elle avait le cancer, qu’elle n’en avait plus que pour quelques mois, elle m’a fait une demande. J’étais alors âgée de 11 ans. Son désir le plus cher était que je joue l’Ave Maria de Gounod lors de ses funérailles. J’ai pris mon courage à deux mains, j’ai acheté la partition et je me suis pratiquée, de son vivant. Lors de son décès, jouer pour elle a été extrêmement difficile émotionnellement mais tellement gratifiant, parce que je connaissais l’importance que ça avait pour elle. J’avais réussi, un grand sentiment de fierté m’habitait.
C’est l’une des principales raisons pour lesquelles je fais ce métier aujourd’hui: toucher les gens pour les bonnes raisons. La musique a un immense pouvoir, jusque dans la mort.
